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Premier représentant de la culture et de l'art Africain, ils sont tournés vers l'extérieur et ont une vocation d'ambassadeur.
Le ballet n'est pas une forme d'expression venu de l'évolution intérieure, mais extérieure.
C'est grâce à la venue d'un jeune étudiant africain "Keita Foteba" faisant ses études à Paris.
Répondant à une crise d'identité des africains, il créa en 1952 "les ballets africains de Keita Foteba", qui reprennent les formes d'expressions de la danse, de la musique et du théâtre Africain.
De formation cosmopolite composée de Zaïrois, de Sénégalais, de Malinkés, les Guinéens étaient majoritaires.
A la révolution Keita Foteba Guinéen retourne au pays et devient premier ministre. C'est avec son ballet qu'a été constitué le premier Ballet Africain de Guinée.
Momo Wandel Soumah "Il n'y a pas eu de changement au temps de Keita Foteba; le Doundoumba, le Mané, le Yokui, ces rythmes étaient joués par son ballet; Il y a eu une petite différenc à l'époque dans son specta le parisien; Il y avait introduit quelques mélodies européennes."
-Toujours pour répondre au nombre croissant d'artistes de qualité, plusieurs ballets ont été crées :
En 1958 les ballets Africains anciennement les ballets africains de Keita Foteba.
En 1964 le ballet Djoliba et le ballet de larmée Populaire
Pour mettre un nouvel ordre social en place, il fallait démasquer
les anciens seigneurs. Après l'indépendance, un programme de "démystification" a été mis en oeuvre.
Coka Camara "La révolution a démystifié les mythes de bases, les fétiches qui étaient dans les coins les plus reculés, pour les porter en scène. Cétait réservé pour les sociétés secrètes par exemple; Avant Kakilambe* ont en parle même pas quand l'année est finie, c'est fini.
La révolution a mis tous ces mythes sur scène."
Momo Wandel "Lorsque Kakinenbe est monté sur scène et que personne n' est mort, c'était un moyen d'éducation; avant le Baga* pouvait jurer sur le Kakilambe: ""si j'ai volé, si je mens, que le sang me sorte par le nez"". Alors le Baga ne pouvait pas voler ni mentir"
-La révolution a contribué à la démystification ce qui a permis d'enrichir le répertoire populaire de rythmes sacrés, qui jusqu'alors étaient réservés à l'initiation et n'étaient joués qu'une fois par an.
Ainsi à partir de 1958 le folklore, la culture guinéenne ont été réhabilité, ceci en réaction aux pressions culturelles étrangères pendant la période coloniale.
Kakilambe : Nom Sousou, esprit le plus élevé chez les Bagas nommés A- MANTSHONGO-PON, signifiant grand maître, le patriarche.
Baga : peuple sétendant le long de la côte atlantique depuis la péninsule de Kaloum à Conakry, vers le nord jusquau rio componi au sud de la frontière avec la Guinée-Bissau
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